Entrevue
Myriam, merci d’accepter de répondre à quelques-unes de nos questions. Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de nous entretenir avec une artiste sonore. Nous sommes curieuses de savoir d’où tu viens.
Comment était la vie dans ton village natal ?
Le village était une grande famille, tout le monde se connaissait et prenait soin les uns des autres. Tu n’as plus de beurre, tu n’as qu’à aller voir mon oncle Francis à côté, il t’en donnera.
Où trouves-tu ton inspiration ?
Je me laisse inspirer par le temps, les souvenirs et l’architecture des lieux qui me sont racontés par les différentes communautés que je rencontre au fil de mes résidences d’artiste.
As-tu un livre à nous suggérer ?
« Des souris et des hommes » des éditions Alto, formule BD
Quel souvenir te rend heureuse ?
Les mercredis et jeudis en soirée, mon père, mon frère, ma cousine, mon oncle Lionel et moi allions à la pêche aux dorés sous le pont du village d’à côté. J’étais souvent « menée cheffe », soit celle qui récupérait le plus de poissons, j’en étais fière et très heureuse d’être en si bonne compagnie.